Comme nous l’avons appris précédemment, la gérontologie narrative est l’un des moyens les plus efficaces de partager l’histoire de sa vie, mais comment trouver l’inspiration ? Par où commencer lorsque le discours porte sur l’ensemble de votre vie ?
Pour écrire l’histoire de votre vie, vous devez choisir un sujet central, un thème. Pour le définir, vous devez connaître votre public cible et le ton que vous souhaitez utiliser. Réfléchissez donc à qui et pourquoi.
Certains outils peuvent également vous aider, comme la réalisation d’un arbre généalogique. Vos relations familiales vous semblent toujours assez claires, mais l’histoire peut se compliquer lorsque vous racontez une histoire avec plusieurs membres de la famille. Faites un arbre généalogique pour vous-même afin de l’expliquer plus simplement à votre public, ou ajoutez un arbre généalogique dans votre récit afin que les gens puissent suivre par eux-mêmes de qui vous parlez.
Pour vous aider à réfléchir, suivre l’ordre chronologique des événements de votre vie est un bon moyen de ne rien oublier : l’enfance, l’adolescence, le début de l’âge adulte et l’âge adulte. Vous pouvez également penser à ces événements importants s’ils sont pertinents pour votre histoire : votre premier baiser, votre premier jour d’école, vos amis d’enfance, les traditions familiales, les voyages et les nouvelles aventures, votre première maison, les événements historiques importants, votre famille, vos talents ou vos passions d’hier et d’aujourd’hui, …

Certains souvenirs peuvent être moins agréables que d’autres, mais ce n’est pas parce qu’il est triste de penser à ces moments qu’ils ne sont pas intéressants pour votre récit. S’il est trop douloureux d’y penser ou de les inclure directement dans votre récit, prenez le temps de les écrire séparément et laissez votre cœur et votre cerveau écrire pour vous tout ce dont vous avez besoin et dont vous pouvez vous souvenir. Vous pourrez alors les inclure dans votre récit de manière plus efficace et moins douloureuse.
Après la phase de brainstorming sur les différents sujets que vous souhaitez aborder, créez un brouillon pour chacun d’entre eux. Écrivez librement, sans réfléchir et ne vous inquiétez pas ; vous aurez le temps de modifier, d’ajouter ou de supprimer des éléments.
Si vous avez besoin d’aide ou d’inspiration, vous pouvez également faire appel à des amis ou à des membres de votre famille pour vous rappeler certains éléments ou simplement apporter un autre point de vue. Vous pouvez avoir une simple conversation ; ils peuvent poser des questions sur vos sujets ou discuter des événements de votre liste. L’enregistrement de la conversation peut aider à la retravailler ultérieurement.
Les photos peuvent également être utiles pour vous rappeler certains détails de l’histoire que vous êtes en train d’écrire. Il est également intéressant de les ajouter à l’histoire elle-même, car elles donneront vie au récit et le rendront plus personnel (et c’est ce que nous voulons pour une histoire de vie, n’est-ce pas ?). Vous pouvez les numériser chez vous ou dans un magasin professionnel si elles ne sont pas encore numériques.
La dernière étape est celle de l’édition. Si vous avez demandé de l’aide à certains stades du processus, c’est très bien, mais pour celui-ci, vous devrez le faire vous-même dans un premier temps et demander à quelqu’un de le relire plus tard. Vous voulez que l’histoire raconte VOTRE vie, donc vous êtes la personne la mieux placée pour cette tâche. Lorsque vous lisez l’histoire, vous devez imaginer que vous n’y connaissez rien et que vous êtes extérieur à celle-ci. Posez-vous les bonnes questions : Est-ce que tout est clair ? Est-ce que je sais qui est cette personne/ce personnage ? Est-ce intéressant ? Ai-je envie d’en savoir plus ? Quel est le message véhiculé ? En répondant à ces questions, vous saurez si vous devez faire d’autres ajustements ou si vous avez terminé l’histoire de votre vie.